Revue d'Histoire Locale

EDITORIAL

Le très dynamîque Conùté d'Expansion du Baugeois publie, ces temps-ci, sa plaquette promotionnelle destinée aux visiteurs de notre contrée. L'introduction de ce fascicule s'efforce de définir quelques éléments forts pouvant servir à définir le "Pays Baugeois". La démarche nous parait très intéressante. En effet, disons-le, l'appellation est moderne. L'histoire ne permet pas vraiment d'affirmer qu'il existait autrefois une identité spécifique forte, il existe cependant beaucoup de points communs. En ce sens "Les Cahiers du Baugeois" sont probablement issus d'une problématique d'avenir: au sein d'un ensemble européen devenu notre "village", il est urgent de connaître l'histoire de son terroir, de l'identifier, de le revendiquer. Au delà de délimitations administratives, il pourrait exister une réalité sociologique forte. C'est aussi, nous l'espérons, le sens de cette revue: ainsi, loin d'être une publication passéiste, elle est pleinement dans son époque, et ses animateurs, auteurs et lecteurs, pleinement dans le "Pays".

Dans ce Numéro 35, deux séries importantes se terminent. C'est l'occasion pour nous de remercier Jacques et Bruno Michel, respectivement fils et petit-fils du capitaine René Michel, dont chacun a pu apprécier l'intérêt du récit. Merci aussi à la fidèle abonnée qui nous a confié le manuscrit de l'abbé Cottereau sur Echeniré. Ce document, jusque-là inédit, a été transcrit intégralement dans nos pages, sur 12 Numéros ! Espérons que cela n'a pas paru trop long à nos lecteurs!

Les pages qui suivent, accueillent tout particulièrement une jeune étudiante en Archivistique, Karine Monrat. Auteur d'un remarquable travail sur l'hospice de Beaufort, nous la remercions de nous faire profiter de sa recherche. Les étudiants travaillent beaucoup et particulièrement sur les abbayes cisterciennes du Baugeois. En effet ce patrimoine historique considérable, dont on n'a peut-être pas encore mesuré toute l'importance, vient de faire l'objet, pour chacune des abbayes, d'un mémoire: Festoire, pour le Loroux et Chaloché et Fhstoire de l'Art pour la Boissière. Nos lecteurs pourront très prochainement bénéficîer de ces nouveaux et récents éclairages.

Bonne lecture,

Marc BERARDI