EDITORIAL
En parcourant le sommaire de ce N° 39, on ne peut que constater
, une fois de plus, qu'en matière "d'espace-temps", les articles
se conjuguent plutôt bien. On va en effet de Durtal à Baugé, de
Chaumont et Cornillé à Beaufort. Mais de plus on remonte l'horloge
du temps jusqu'à 1450, avec l'étonnant article de Gérard d'Ambrières.
Ce remarquable chercheur des terroirs, qu'un parchenùn du XV]
siècle n'intimide pas, a pu retrouver sur Chaumont des noms de
lieux, dont beaucoup ont changé depuis. Et, ce qui est particulièrement
intéressant dans cette recherche, c'est qu'elle nous permet d'apercevoir
ce quéraient les paysages de la paroisse à la fin du Moyen-Age.
Quelques siècles après, c'est le Baugé d'après 1918, qu'évoque
Raoul Dubois. Ce fidèle lecteur des Cahiers du Baugeois, poursuit
ici sa collaboration comme auteur. Possédant des souvenirs très
précis et soucieux de communiquer aux générations qui suivent,
il s'inscrit, comme pour ses études précédentes, d'une façon très
harmonieuse dans le sommaire: tout chercheur sait combien il est
paradoxalement difficile de collecter des informations sur cette
période, pourtant "récente".
Une partie d'entre-vous attendez de recevoir trois des quatre
numéros spéciaux sur La Boissière et Chaloché. Nous les remercions
de leur patience. Ces travaux paraîtront au mois de septembre.
En effet, l'opportunité de corrections qualifiées, quelques difficultés
de dernier moment pour accéder à des sources essentielles, sont
les raisons de ce retard.
L'abbaye de Bellefontaine a voulu marquer, comme il se doit, l'année
du 9° centenaire de la fondation de Citeaux. Elle organise
donc des journées d'études, dont vous trouverez le détail sur
la page qui suit. Chacun constatera le sérieux et la haute qualité
du programme. Nous sommes heureux d'y trouver plusieurs amis des
Cahiers du Baugeois, et de participer à la diffusion de l'information.
Bonne lecture,
Marc BERARDI